La pollution de retour en cerise sur le gâteau du Covid-19
Comme nous avons su apprécier ce grand nettoyage du ciel de Delhi avec le grand confinement débuté fin mars 2020, suivi de la mousson, qui apporte aussi son lot de seaux d’eau et de brosses éoliennes pour récurer le ciel crasse de la capitale indienne. L’activité a repris doucement, comme presque partout ailleurs dans le monde, et puis bien vite les Indiens ont semblé eux aussi penser que le pire était passé, les masques devenant de plus en plus des protège-menton, et la légendaire promiscuité (qui n’est pas une légende) entre les citoyens reprenant ses droits. Octobre et Novembre sont parmi les mois les plus beaux, des plus agréables en Inde, avec un ciel clair et des températures idéales. Mais un premier épisode de pollution atmosphérique s’est installé depuis plusieurs jours ; indice PM2.5 = 100, puis 200, et 300 ce matin… et miracle dans l’après-midi tout s’est levé, tant mieux. Mais c’était un petit avant-goût de ce qui vient : ennui et chômage technique dûs à la pandémie – qui a encore de beaux jours devant elle en Inde, pensez, 1.3 milliards de gens, combien de temps avant l’immunité collective !? – et rester enfermé chez soi, portes et fenêtres bien closes avec le purificateur d’air qui tourne à plein régime. Je voudrais ne pas être à Delhi cet hiver…